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Association nationale pour l’enseignement de la Technologie

Diplôme national du brevet Modalités d’attribution pour la session 2017
Article mis en ligne le 8 avril 2016

par Sébastien LECOURTIER

Le Bulletin officiel de l’éducation nationale publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l’objet de textes réglementaires publiés dans des B.O. spéciaux.

 

Diplôme national du brevet

Modalités d’attribution pour la session 2017

NOR : MENE1609352N

note de service n° 2016-063 du 6-4-2016
MENESR - DGESCO A1-2


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur général du Cned ; àla vice-rectrice et aux vice-recteurs ; au directeur de l’AEFE ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale-enseignement technique et enseignement général ; aux chefs d’établissement des collèges publics et privés sous contrat

Textes de référence :

- articles L. 332-6, D. 122-3, D. 332-16 àD. 332-22, D. 341-42 àD. 341-45, D. 351-27 àD. 351-31 du code de l’éducation ;

- arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet (DNB) ;

- arrêté du 31 décembre 2015 fixant le contenu du livret scolaire de l’école élémentaire et du collège.

La présente note de service a pour objet d’apporter les précisions sur les modalités d’attribution du diplôme national du brevet (DNB) définies par l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet. Elle entre en vigueur àcompter de la session 2017 du DNB.

Elle abroge la note de service n° 2012-029 du 24 février 2012 relative aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet, la note de service n° 2011-189 du 3 novembre 2011 relative àl’évaluation de l’histoire des arts àcompter de la session 2012, la note de service n° 2010-087 du 18 juin 2010 relative àla mise en Å“uvre du livret personnel de compétences, la note de service n° 2009-128 du 13 juillet 2009 relative àl’évaluation en collège et en lycée professionnel préparant au diplôme national du brevet et la note de service n° 2000-229 du 15 décembre 2000 relative aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet àcompter de la session 2001.

I - Organisation générale

1 - Inscription des candidats

Les recteurs d’académie prennent toutes dispositions utiles concernant les modalités d’inscription des candidats au diplôme national du brevet.

Les élèves qui se portent candidats au diplôme national du brevet, dits candidats « scolaires Â » (article 3 de l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet) sont inscrits par les soins du chef de leur établissement, sur accord préalable de leurs représentants légaux.

Les élèves des classes de troisième se présentent en série générale.

Si, conformément aux dispositions de l’article 2 de l’arrêté précité, ils bénéficient de dispositifs particuliers, ils ont le choix de se présenter àla série générale ou àla série professionnelle du diplôme national du brevet. Il s’agit :

- des élèves des classes de troisième préparatoire àl’enseignement professionnel (« 3e prépa-pro Â ») ;

- des élèves des classes de troisième de section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) ;

- des élèves des unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) ;

- des élèves des unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) ;

- des élèves ayant accompli leur dernière année de scolarité obligatoire dans les dispositifs d’initiation aux métiers en alternance (Dima).

Les candidats des classes de troisième de l’enseignement agricole se présentent en série professionnelle.

Certains candidats, n’appartenant pas aux catégories citées supra, peuvent aussi être autorisés àse présenter en série professionnelle : il s’agit notamment des élèves bénéficiant de l’une des modalités spécifiques d’accompagnement pédagogique définies par l’article D. 332-6 du code de l’éducation ou des élèves en situation de handicap. Leur cas doit être soumis àl’avis du recteur d’académie qui accorde ou non cette dérogation.

Ces candidats ont le statut de « candidats scolaires Â », àl’exception des élèves des dispositifs Dima qui se présentent comme « candidats individuels Â ».

Les candidats dits « individuels Â » (article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité) suivent la procédure d’inscription au diplôme national du brevet mise en ligne sur le site internet académique par le rectorat de leur résidence ou bien prennent contact auprès de leur rectorat pour, éventuellement, remplir un formulaire d’inscription.

Pour les candidats inscrits au Centre national d’enseignement àdistance (Cned), la procédure d’inscription leur est précisée par le Cned : soit ils suivent la procédure mise en ligne sur le site Internet académique par le rectorat d’académie de leur résidence, soit ils prennent contact auprès de ce rectorat pour, éventuellement, remplir un formulaire d’inscription.

Les candidats individuels choisissent la série àlaquelle ils se présentent (article 2 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité).

2 - Déroulement de l’examen

2.1 - Lieux de déroulement des épreuves

La liste des centres d’examen (établissements publics et privés sous contrat) est arrêtée par les recteurs d’académie.

Sauf dérogation accordée par le recteur de l’académie, les candidats doivent se présenter dans l’académie où ils ont accompli leur dernière année d’études en cycle 4 avant l’examen. Ceux qui ne suivent les cours d’aucun établissement se présentent dans l’académie de leur résidence.

Les divisions des examens et concours réserveront le meilleur accueil aux demandes de transfert de certains candidats, suivant des scolarités particulières, dans des centres d’examen qui ne correspondent pas àleur lieu de scolarisation. Il s’agit :

- des candidats sportifs de haut niveau et sportifs Espoirs : s’ils doivent, au moment des épreuves, être en stage ou participer àdes compétitions, il est souhaitable de leur faciliter le transfert, fà»t-il tardif, dans le centre d’examen le plus adéquat ;

- des candidats suivant une scolarité àl’étranger ou bénéficiant d’une expérience de mobilité : s’ils sont appelés, pour des raisons diverses, àchanger de résidence entre le moment de leur inscription et celui des épreuves, il est souhaitable de leur faciliter le transfert, fà»t-il tardif, dans le centre d’examen le plus proche de leur nouvelle résidence.

2.2 - Surveillance des épreuves

La surveillance des épreuves est effectuée, sous l’autorité du recteur d’académie, par les personnels des établissements publics et privés sous contrat. Au cas où un collège privé sous contrat est un centre d’examen, il est procédé àun échange partiel de ses personnels avec ceux du collège public auquel il est attaché pour le déroulement de l’examen.

Le recteur d’académie met en place une cellule d’alerte afin de donner toutes indications nécessaires aux chefs de centres d’examen en réponse aux problèmes éventuels posés. Cette cellule d’alerte consulte la mission du pilotage des examens (MPE) de la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco) quand les problèmes posés le nécessitent et conformément àla procédure décrite dans la note d’alerte annuelle adressée aux rectorats et vice-rectorats précédant chaque session.

Les personnels chargés de la surveillance s’assurent de la conformité des copies des candidats aux préconisations précisées par les sujets.

2.3 - Procédure en cas de fraude et conditions d’accès et de sortie des salles de l’examen

L’article 24 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité précise la procédure àsuivre en cas de fraude dà»ment constatée. Les conditions d’accès et de sortie des salles d’examen ainsi que les mesures àprendre pour éviter les fraudes sont précisées par circulaire du ministre chargé de l’éducation nationale.

2.4 - Organisation des corrections

Le recteur d’académie détermine les centres de correction et désigne les correcteurs parmi les enseignants titulaires ou contractuels des établissements publics ou privés sous contrat.

Une fois rendues anonymes, les copies des candidats scolarisés dans chacun de ces établissements et des candidats individuels sont corrigées par des professeurs appartenant àplusieurs autres établissements.

Pour garantir l’harmonisation des corrections des épreuves d’examen, il est recommandé d’organiser des réunions entre des membres des corps d’inspection et des enseignants pour un échange de vues après analyse d’un premier lot de copies.

3 - Attribution du diplôme

Le diplôme national du brevet est attribué par un jury académique, départemental ou commun àplusieurs départements (article D. 332-19 du code de l’éducation, article 22 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité). Le jury se réunit au lieu fixé par le recteur d’académie. Il peut se scinder en sous-commissions.

En ce qui concerne les résultats obtenus par les candidats aux épreuves de l’examen, le jury s’assure de l’application des barèmes de correction. Il procède, le cas échéant, àune harmonisation des notes et arrête, après délibération, les notes des épreuves et le total des points.

Pour les candidats qui relèvent de l’article 3 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, au vu de tous les éléments d’appréciation dont il dispose et qui sont nécessaires àl’obtention du diplôme (évaluation du niveau de maîtrise de chacune des composantes du premier domaine et de chacun des quatre autres domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi que, le cas échéant, appréciation du positionnement de l’élève au regard des objectifs d’apprentissage du cycle 4 pour l’enseignement de complément, notes obtenues aux épreuves écrites et orale de l’examen) ainsi que du bilan de fin du cycle 4 du livret scolaire, notamment la synthèse des acquis scolaires de l’élève, le jury décide d’attribuer ou non le diplôme national du brevet.

Pour les candidats qui relèvent de l’article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, dits candidats « individuels Â », le jury s’appuie exclusivement sur les notes obtenues aux épreuves écrites et orales de l’examen.

4 - Proclamation des résultats

Le recteur d’académie prend toutes les mesures nécessaires pour assurer prioritairement l’information des candidats et la publication des résultats définitifs au niveau local.

5 - Établissement et remise du diplôme

Le diplôme est établi selon les caractéristiques matérielles définies par l’arrêté du 18 janvier 1989 relatif aux modèles des diplômes du brevet de technicien supérieur, du brevet de technicien, du brevet professionnel, du brevet d’études professionnelles, du certificat d’aptitude professionnelle, de la mention complémentaire, du brevet et du certificat de formation générale (paru au Journal officiel du 26 janvier 1989).

Les services académiques veillent àce que l’impression et la distribution des diplômes soient assurées pour la date prévue pour la cérémonie républicaine de remise du diplôme national du brevet en établissement. Les chefs d’établissement prennent toutes les dispositions nécessaires pour informer les diplômés de la date de remise de leur diplôme, date àlaquelle ceux-ci se rendent dans l’établissement où ils étaient scolarisés.

Les recommandations relatives àl’organisation de la cérémonie républicaine seront précisées dans une note de service spécifique.

6 - Communication des copies aux candidats

Cette communication peut se faire, après décision du jury et proclamation des résultats, dans les conditions générales définies par les textes régissant la communication des copies d’examen aux candidats (cf. note de service n° 85-041 du 30 janvier 1985).

7 - Cas particuliers

7.1 - Candidats en situation de handicap

Conformément aux dispositions de l’article 11 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, les services académiques tiennent compte des conditions particulières de participation àl’examen des candidats en situation de handicap et procèdent aux adaptations que les cas individuels rendent nécessaires, selon la réglementation en vigueur.

En cas d’adaptation du sujet ou de dispense d’un exercice prévue par la réglementation en vigueur, il est possible, sans contrevenir àl’anonymat des candidats, de mettre en place un repérage des copies ayant bénéficié de cette disposition particulière afin d’éviter des erreurs d’évaluation lors de la correction : ce repérage peut prendre la forme d’une feuille agrafée, d’une étiquette ou de tout autre procédé qui, sans révéler l’identité ni le handicap du candidat, permet de signaler àla vigilance du correcteur une copie qui doit bénéficier d’un barème ou d’une évaluation spécifique.

7.2 - Centre national d’enseignement àdistance (Cned)

Les élèves scolarisés au Cned en classe de troisième présentent le DNB suivant les modalités qui s’appliquent aux candidats « scolaires Â » (article 3 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité). Les candidats suivant seulement une préparation au DNB sont soumis aux modalités qui s’appliquent àtous les candidats « individuels Â » (article 4 du même arrêté).

Le Cned fournit àchaque rectorat d’académie la liste de leurs élèves inscrits comme candidats au DNB afin que les services du rectorat puissent vérifier leur inscription.

Les candidats du Cned relèvent du jury de l’académie dans laquelle ils ont passé les épreuves de l’examen et àqui le Cned aura transmis leur livret scolaire.

7.3 - Sections internationales de collège - établissements franco-allemands

L’arrêté du 25 juin 2012 fixant les modalités d’attribution du diplôme national du brevet aux candidats des sections internationales de collège et des établissements franco-allemands, publié au JO du 13 juillet 2012, et la note de service n° 2012-105 du 5 juillet 2012, publiée au BOEN n° 30 du 23 aoà»t 2012, précisent les modalités d’attribution de la mention « option internationale Â » ou de la mention « option franco-allemande Â » du diplôme national du brevet, notamment la définition et le déroulement des épreuves, pour ces candidats.

7.4 - Organisation de l’examen dans les collectivités d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie et àl’étranger

7.4.1 Les candidats des centres rattachés àune académie métropolitaine ou d’outre-mer

Les candidats de l’académie de la Réunion et du vice-rectorat de Mayotte composent selon le calendrier de métropole. Leurs diplômes leur sont délivrés par le rectorat de l’académie de La Réunion et par le vice-rectorat de Mayotte.

Les candidats de Saint-Pierre-et-Miquelon composent selon le calendrier des académies de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique. Leurs diplômes leur sont délivrés par l’académie de Caen.

7.4.2 Les candidats des centres de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna et de la Nouvelle-Calédonie

Pour tous les candidats résidant en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie, àWallis-et-Futuna, y compris ceux qui, dans ces territoires, préparent le diplôme national du brevet au Centre national d’enseignement àdistance (Cned), le diplôme est respectivement délivré par les vice-rectorats de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna. L’examen y est organisé par le vice-recteur, sauf en Polynésie française où ce sont les services du ministre polynésien chargé de l’éducation qui ont en charge cette organisation matérielle.

7.4.3 Les candidats des centres àl’étranger

Une note de service annuelle et spécifique précise les modalités d’organisation du diplôme national du brevet dans les centres ouverts àl’étranger. Les candidats de ces centres composent obligatoirement dans un établissement inscrit sur la liste des établissements d’enseignement français àl’étranger homologués, qui est établie par arrêté publié annuellement.

Dans les centres d’examen du diplôme national du brevet ouverts àl’étranger, l’ambassadeur, représentant sur place du recteur d’académie dont dépend chaque centre, peut déléguer au conseiller de coopération et d’action culturelle la mission d’assurer le bon déroulement des examens.

7.5 - Candidats de l’enseignement agricole

Un arrêté et une note de service du ministre chargé de l’agriculture précisent les modalités d’attribution du diplôme national du brevet àces candidats.

II - Instructions relatives àl’élaboration des sujets

1 - Sujets des épreuves

Les sujets sont élaborés conformément aux définitions d’épreuves en annexe.

Chaque épreuve comporte, en tant que de besoin, des sujets principaux et des sujets de secours pour les sessions normales et de remplacement pour les académies métropolitaines et d’outre-mer, les collectivités d’outre-mer, la Nouvelle-Calédonie et l’étranger, selon les indications fournies par la MPE.

Il est fait mention sur chaque sujet des documents ou matériels autorisés ou interdits (dictionnaire, calculatrice, etc.), ainsi que des changements de copies que doit effectuer chaque candidat pour telle épreuve ou partie d’épreuve.

2 - Choix des sujets

2.1 - La commission nationale d’élaboration des sujets

Conformément àl’article 17 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, les sujets des épreuves écrites d’examen et les barèmes de correction afférents sont élaborés par une commission nationale et fixés par le ministre chargé de l’éducation nationale.

Cette commission nationale est composée du ministre chargé de l’éducation nationale, du directeur général de l’enseignement scolaire, de recteurs d’académie, de membres de l’inspection générale de l’éducation nationale, de membres des corps d’inspection de l’enseignement agricole àcompétence pédagogique désignés par le directeur général de l’enseignement et de la recherche du ministère chargé de l’agriculture. Elle a pour objectif d’organiser le processus d’élaboration des sujets des épreuves de l’examen ainsi que de choisir, pour les candidats de la série générale, les disciplines constitutives de l’épreuve portant sur les programmes de physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie ; pour les candidats de la série professionnelle, ce choix tient compte des spécificités des classes de troisième préparatoire àl’enseignement professionnel, des classes des sections d’enseignement général et professionnel adapté et des classes de troisième de l’enseignement agricole. Ce choix, qui s’applique àla fois pour les sujets principaux et pour les sujets de secours, est rendu public àcompter de la convocation des correcteurs par le recteur. La commission nationale est aussi chargée de vérifier la pertinence des sujets validés ainsi que leur adéquation àla définition de l’examen du diplôme national du brevet.

2.2 - Les sous-commissions d’élaboration des sujets

Après consultation de l’inspection générale, le ministre peut déléguer àdes recteurs d’académie le soin d’arrêter la composition des sous-commissions d’élaboration des sujets et la responsabilité du choix des sujets. Chaque recteur d’académie décide du nombre de sous-commissions àconstituer en fonction du nombre de sujets que la direction générale de l’enseignement scolaire l’a chargé d’élaborer. Le nombre des membres de chaque sous-commission d’élaboration ou de choix des sujets doit rester inférieur ou égal àdix.

Le mode de fonctionnement de chaque sous-commission est laissé àl’appréciation du recteur d’académie ; il veille, en tout état de cause, àprivilégier les modalités d’organisation des commissions qui se révèlent les plus sà»res et les mieux adaptées tout en garantissant leur bon fonctionnement.

Les sous-commissions sont composées de représentants de l’inspection générale de l’éducation nationale, qui garantissent la validité des sujets et la pertinence des propositions de corrigés, de membres des corps d’inspection àcompétence pédagogique et d’enseignants de l’éducation nationale et, pour les sujets de la série « professionnelle Â », de l’enseignement agricole. Les enseignants sont choisis de manière àreprésenter la diversité des établissements, des types d’enseignement et des publics scolaires.

Les sous-commissions veillent àce que les questions posées soient en conformité avec les objectifs des épreuves. On veillera notamment àl’équilibre des questions qui doivent permettre aux élèves de faire preuve d’un niveau de maîtrise satisfaisant au regard des attentes du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et àce qu’elles n’appellent pas un trop long développement, afin que tout candidat puisse avoir le temps de les traiter dans le cadre de la durée impartie. 

Les sous-commissions établissent, pour chaque sujet, des barèmes de correction chiffrés ainsi que des recommandations de correction détaillées. Toutes indications quant au niveau des compétences et des connaissances attendues des candidats doivent être clairement définies. L’ensemble de ces éléments doit être communiqué aux correcteurs avant la correction des copies.

2.3 - Essai et contrôle des sujets

Chaque proposition de sujet est testée par un (ou deux) professeur(s) enseignant dans les classes concernées et ne faisant pas partie de la sous-commission. Ce(s) professeur(s) doi(ven)t apporter une réponse détaillée dans la moitié du temps accordé aux élèves. Il(s) rédige(nt) par ailleurs un rapport sur le sujet. Ce rapport examine notamment les erreurs ou ambiguïtés éventuelles que le sujet comporte, la qualité des supports et documents choisis ainsi que la pertinence de sa rédaction. Le rapport porte aussi sur la longueur et le degré de difficulté du sujet, sa conformité àla définition de l’épreuve ainsi qu’au programme de cycle 4 ou, le cas échéant, aux référentiels établis pour répondre aux spécificités des classes de troisième préparatoire àl’enseignement professionnel, des classes des sections d’enseignement général et professionnel adapté et des classes de troisième de l’enseignement agricole. La sous-commission, au vu du rapport précédent, est chargée de la mise au point définitive et de la rédaction des propositions de sujets. Si les remaniements effectués par la sous-commission le justifient, il est procédé àun nouvel essai.

Les propositions de sujets, accompagnées d’un rapport des membres du corps d’inspection concerné, sont transmises au recteur de l’académie ayant conçu le sujet. Il appartient au recteur d’académie, sur délégation du ministre chargé de l’éducation nationale, de procéder au choix définitif des sujets au vu de ce rapport.

Un contrôle de qualité des sujets de chaque épreuve est effectué par des membres de la commission nationale dont l’un au moins n’a pas participé àleur élaboration. Chaque page (ou encart) doit être visée. Les recteurs d’académie sont responsables du « bon àtirer Â », signé et daté, qui n’est donné qu’après rectification de toutes les erreurs.

III - Prise en compte des acquis scolaires du cycle 4 pour les candidats « scolaires Â »

L’évaluation des élèves des classes de troisième des établissements publics et privés sous contrat est menée dans le respect des dispositions du décret n° 2015-1929 du 31 décembre 2015 relatif àl’évaluation des acquis scolaires des élèves et au livret scolaire, àl’école et au collège. Les connaissances et compétences qu’ils ont acquises au cours du cycle 4 sont prises en compte dans les conditions suivantes.

1 - Évaluation du niveau de maîtrise de chacune des composantes du premier domaine et de chacun des quatre autres domaines de formation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture atteint en fin de cycle 4.

En application des dispositions du décret précité et en conformité avec les objectifs du socle commun, les équipes pédagogiques évaluent de façon globale le niveau de maîtrise de chacune des composantes du premier domaine et de chacun des quatre autres domaines.

L’évaluation du niveau de maîtrise du socle commun est menée tout au long du cycle 4, dans les différentes situations d’apprentissage : observation des capacités des élèves, activités écrites ou orales, individuelles ou collectives, que celles-ci soient formalisées ou non dans des situations ponctuelles d’évaluation.

Dans la perspective de l’épreuve orale prévue par l’article 7 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, une attention particulière doit être portée àl’évaluation de l’oral. En français et dans les deux langues vivantes étudiées, l’évaluation régulière des acquis doit obligatoirement inclure une évaluation de l’expression orale qui prenne en compte les divers types de prise de parole des élèves.

Le niveau de maîtrise atteint par l’élève, dans chacune des composantes du premier domaine et chacun des quatre autres domaines qui composent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, est fixé en conseil de classe du troisième trimestre de la classe de troisième : il résulte de la synthèse des évaluations réalisées par les enseignants de ce niveau ainsi que de celles menées antérieurement durant les deux premières années du cycle 4.

2 - Harmonisation des évaluations au cours de la scolarité du cycle 4

Pour la prise en compte des acquis du cycle 4, les chefs d’établissement invitent les équipes pédagogiques àrechercher l’harmonisation des processus d’évaluation, dans le cours ordinaire des enseignements obligatoires, notamment par une concertation entre les disciplines menée sous la responsabilité des professeurs principaux.

3 - Établissement du livret scolaire pour le diplôme national du brevet

3.1 - Renseignement du livret scolaire

En classe de troisième, lors du dernier conseil de classe, après concertation et délibération, l’équipe pédagogique évalue le niveau de maîtrise atteint pour chacune des composantes du premier domaine et pour chacun des quatre autres domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, dans le cadre de l’échelle de référence prévue àl’article D. 122-3 du code de l’éducation. Le chef d’établissement certifie ce niveau et en porte attestation sur le livret scolaire dans le bilan de fin de cycle 4.

Ce bilan de fin de cycle comprend une appréciation correspondant àla synthèse des observations portées régulièrement sur l’élève par les professeurs et précisant l’évolution de ses résultats au cours du cycle 4.

3.2 - Transmission au jury du livret scolaire

Chaque niveau de maîtrise atteint, établi conformément àl’article D. 122-3 du code de l’éducation, est transmis par l’application Cyclades et converti en un nombre de points équivalent selon le décompte établi par l’article 8 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, àsavoir, pour chacune des quatre composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer Â » et pour chacun des quatre autres domaines de formation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture :

- 10 points si le candidat obtient le niveau « Maîtrise insuffisante Â » ;

- 25 points s’il obtient le niveau « Maîtrise fragile Â » ;

- 40 points s’il obtient le niveau « Maîtrise satisfaisante Â » ;

- 50 points s’il obtient le niveau « Très bonne maîtrise Â ».

Peuvent s’y ajouter les points obtenus pour un enseignement de complément que le candidat a suivi et s’il a atteint (10 points) ou dépassé (20 points) les objectifs d’apprentissage du cycle. L’enseignement de complément est au choix : langue et culture de l’Antiquité ou langue et culture régionale ou découverte professionnelle. Des points supplémentaires sont accordés dans les mêmes conditions aux candidats qui ont suivi un enseignement de langue des signes française.

Le bilan de fin de cycle 4 est transmis au jury du diplôme national du brevet dans les conditions fixées par le recteur d’académie par transmission dématérialisée via l’application Cyclades ou par transmission papier dans tous les cas où la transmission dématérialisée est impossible.

3.3 - Le jury du diplôme national du brevet

La délivrance du diplôme national du brevet relève de la délibération du jury qui est souverain en la matière. Pour les candidats « scolaires Â », le jury se fonde, dans sa délibération, sur le bilan de fin de cycle 4 et les résultats obtenus par le candidat aux épreuves d’examen.

Chaque recteur d’académie établit la liste des membres du jury conformément àl’article 22 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité et détermine la compétence territoriale de celui-ci. Il désigne le président du jury.

4 - Cas particuliers

4.1 - Résultats des élèves venant d’un établissement d’enseignement privé hors contrat

Dans le cas d’un candidat venant d’un établissement privé hors contrat et scolarisé au cours du cycle 4 dans un établissement public ou dans un établissement privé sous contrat, seuls sont pris en compte les résultats qu’il a obtenus àcompter de la date d’arrivée dans ce dernier établissement pour évaluer le niveau de maîtrise de chacune des composantes du premier domaine et de chacun des quatre autres domaines du socle commun ainsi que, le cas échéant, pour positionner l’élève au regard des objectifs d’apprentissage du cycle 4 pour l’enseignement de complément, en vue de l’attribution du diplôme national du brevet.

4.2 - Enseignements non suivis

Le livret scolaire doit faire mention des enseignements qui n’auraient pu être suivis par les élèves au cours du cycle 4, notamment en classe de troisième.

Pour traiter avec équité le cas de ces candidats qui n’ont pu suivre, pour des raisons diverses, mais justifiées, tous les enseignements nécessaires àl’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, prévus par les programmes, il convient de se reporter àla réglementation en vigueur.

IV - Évaluation de la session d’examen

Au lendemain de l’examen, les recteurs d’académie font part au ministre chargé de l’éducation nationale de leurs observations et suggestions éventuelles en vue de l’amélioration du dispositif.

Pour la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine

Annexe

Épreuves de l’examen

Les épreuves de l’examen sont une modalité complémentaire de l’évaluation du niveau de maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les sujets et les modalités de ces épreuves correspondent aux programmes du cycle 4 et, plus précisément, ceux de la classe de troisième lorsque le programme disciplinaire du cycle 4 le précise.

Conformément aux dispositions de l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet, pour les candidats désignés par l’article 3 de cet arrêté, candidats dits « scolaires Â », l’examen se compose de trois épreuves : deux épreuves écrites (portant sur les programmes de mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie, d’une part ; de français, histoire et géographie, enseignement moral et civique, d’autre part) communes àl’ensemble des candidats, une épreuve orale passée en établissement. Ces épreuves sont définies ci-après.

Selon les dispositions de l’arrêté précité, les candidats relevant de l’article 4, dits candidats « individuels Â », présentent les deux épreuves écrites communes àtous les candidats et deux autres épreuves, une écrite, une orale, qui leur sont spécifiques et qui sont définies ci-après.

En application des dispositions des articles D. 351-27 àD. 351-31 du code de l’éducation, les épreuves du DNB peuvent faire l’objet d’aménagements pour les candidats en situation de handicap.

Les candidats des sections internationales de collège et des établissements franco-allemands peuvent présenter, outre les épreuves communes, des épreuves spécifiques, dans le but d’obtenir la mention « option internationale Â » ou « option franco-allemande Â » du diplôme national du brevet, selon les modalités définies par l’

arrêté du 25 juin 2012, publié au BOEN n°30 du 23 aoà»t 2012

, fixant les modalités d’attribution du diplôme national du brevet aux candidats des sections internationales de collège et des établissements franco-allemands.

I - Épreuves écrites communes àl’ensemble des candidats

Un candidat qui ne se présente pas àune ou plusieurs épreuve(s) écrite(s) n’obtient aucun point àcette (ou ces) épreuve(s), sauf si, du fait d’une absence pour un motif dument justifié, il est autorisé àse présenter àla session de remplacement. Il doit alors repasser toutes les épreuves écrites.

1 - Première épreuve Ã©crite : mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie

1.1 - Durée de l’épreuve : 3 heures

1.2 - Nature de l’épreuve : écrite

1.3 - Objectifs de l’épreuve 

Pour tous les candidats, l’épreuve évalue principalement les compétences attendues en fin de cycle 4 pour le domaine 1 « Les langages pour penser et communiquer Â », notamment pour sa composante « Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques Â », et pour le domaine 4 « Les systèmes naturels et les systèmes techniques Â » du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les acquis àévaluer se réfèrent au niveau de compétence attendu en fin de cycle 4, soit au moins le niveau 3 de l’échelle de référence prévue àl’article D. 122-3 du code de l’éducation.

Pour les candidats de la série professionnelle, des sujets distincts sont élaborés en adéquation avec les spécificités des classes de troisième préparatoires àl’enseignement professionnel, des classes des sections d’enseignement général et professionnel adapté et des classes de troisième de l’enseignement agricole. Ces spécificités sont explicitées dans des référentiels adaptés établis sous l’autorité du ministre chargé de l’éducation nationale ou, pour l’enseignement agricole, du ministre chargé de l’agriculture.

1.4 - Structure de l’épreuve

L’épreuve se compose de deux parties, séparées par une pause de quinze minutes :

- une première partie, d’une durée de deux heures, porte sur le programme de mathématiques. Elle permet l’évaluation de la maîtrise des compétences « chercher Â », « modéliser Â », « représenter Â », « raisonner Â », « calculer Â » et « communiquer Â », telles que définies dans le programme de mathématiques du cycle 4 ;

- une seconde partie, d’une durée d’une heure, porte sur les programmes de physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie. Pour chaque session de l’examen, le choix des deux disciplines concernées est opéré par la commission nationale d’élaboration des sujets. Pour les candidats de série professionnelle, ce choix tient compte des spécificités des classes de troisième préparatoires àl’enseignement professionnel, des classes des sections d’enseignement général et professionnel adapté et des classes de troisième de l’enseignement agricole.

Pour la deuxième partie de l’épreuve, le sujet se compose, pour chaque discipline, d’un ou plusieurs exercices d’une durée de trente minutes répartis en deux sous-parties. L’identité disciplinaire des exercices de chaque sous-partie est précisée afin de permettre une correction distincte.

Le sujet de cette première épreuve comporte obligatoirement au moins un exercice d’algorithmique ou de programmation sur l’ensemble des exercices. 

1.5 - Modalités de l’épreuve

Le sujet est constitué d’exercices qui doivent pouvoir être traités par le candidat indépendamment les uns des autres. Une thématique commune, précisée sur le sujet, concerne tout ou partie de ces exercices. Il est indiqué au candidat qu’il peut les traiter dans l’ordre qui lui convient.

Certains exercices exigent de la part du candidat une prise d’initiative.

Les exercices peuvent prendre appui sur des situations issues de la vie courante ou d’autres disciplines. Ils peuvent adopter toutes les modalités possibles, y compris la forme de questionnaires àchoix multiples.

L’évaluation doit prendre en compte la clarté et la précision des raisonnements ainsi que, plus largement, la qualité de la rédaction scientifique. Les solutions exactes, même justifiées de manière incomplète, comme la mise en œuvre d’idées pertinentes, même maladroitement formulées, seront valorisées lors de la correction. Doivent aussi être pris en compte les essais et les démarches engagées, même non aboutis. Les candidats en sont informés par l’énoncé.

En relation avec les compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, des programmes de mathématiques, de physique-chimie, de sciences de la vie et de la Terre et de technologie, l’épreuve est construite afin d’évaluer l’aptitude du candidat :

- àmaîtriser les compétences et connaissances prévues par les programmes ;

- àpratiquer différents langages (textuel, symbolique, algébrique, schématique, graphique) pour observer, raisonner, argumenter et communiquer ;

- àexploiter des données chiffrées et/ou expérimentales ;

- àanalyser et comprendre des informations en utilisant les raisonnements, les méthodes et les modèles propres aux disciplines concernées ;

- àappliquer les principes élémentaires de l’algorithmique et du codage àla résolution d’un problème simple.

Les candidats rédigent chacune des parties ou sous-parties de l’épreuve sur une copie distincte par discipline ; chaque copie est relevée àla fin du temps imparti àchaque partie de l’épreuve.

1.6 - Évaluation de l’épreuve 

L’ensemble de l’épreuve est noté sur 100 points ainsi répartis :

- première partie d’épreuve (mathématiques) : 45 points distribués entre les différents exercices, auxquels s’ajoutent 5 points réservés àla présentation de la copie et àl’utilisation de la langue française (précision et richesse du vocabulaire, correction de la syntaxe) pour rendre compte des hypothèses et conclusions ;

- seconde partie d’épreuve (sciences et technologie) : 45 points distribués entre les exercices des différentes disciplines, auxquels s’ajoutent 5 points réservés àla présentation de la copie et àl’utilisation de la langue française (précision et richesse du vocabulaire, correction de la syntaxe) pour rendre compte des observations, expériences, hypothèses, conclusions.

Les points attribués àchaque exercice sont indiqués dans le sujet.

2 - Seconde épreuve Ã©crite : français, histoire et géographie, enseignement moral et civique

2.1 - Durée de l’épreuve : 5 heures

2.2 - Nature de l’épreuve : écrite

2.3 - Objectifs de l’épreuve 

L’épreuve de français, histoire et géographie, enseignement moral et civique a pour but d’évaluer, en fin de scolarité au collège, les connaissances et compétences attendues en fin de cycle 4, qui croisent les domaines 1 « Les langages pour penser et communiquer Â », 2 « Les méthodes et outils pour apprendre Â », 3 « La formation de la personne et du citoyen Â » et 5 « Les représentations du monde et l’activité humaine Â » du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Les acquis àévaluer se réfèrent au niveau de compétences attendu en fin de cycle 4, soit au moins le niveau 3 de l’échelle de référence, conformément aux dispositions de l’article D. 122-3 du code de l’éducation.

Pour les candidats de la série professionnelle, des sujets distincts sont élaborés en adéquation avec les spécificités des classes de troisième préparatoires àl’enseignement professionnel, des classes des sections d’enseignement général et professionnel adapté et des classes de troisième de l’enseignement agricole. Ces spécificités sont explicitées dans des référentiels adaptés établis sous l’autorité du ministre chargé de l’éducation nationale ou, pour l’enseignement agricole, du ministre chargé de l’agriculture.

2.4 - Structure de l’épreuve

L’épreuve se compose de deux parties :

- une première partie, d’une durée de trois heures, évalue principalement la capacité des candidats àcomprendre, analyser et interpréter des documents et des Å“uvres, qu’ils soient littéraires, historiques, géographiques, artistiques ou qu’ils relèvent du champ de l’enseignement moral et civique ; cette première partie se divise en deux périodes, séparées par une pause de quinze minutes ;

- une deuxième partie, d’une durée de deux heures, évalue principalement la capacité des candidats àrédiger un texte long.

La maîtrise de la langue française àl’écrit est évaluée par des exercices différents dans chacune des deux parties, mais principalement dans la deuxième consacrée àl’écrit sous différentes formes.

2.5 - Modalités de l’épreuve

L’épreuve s’appuie sur un double corpus de documents, remis au candidat avec le sujet, les uns et les autres relevant d’une part du programme de français, d’autre part des programmes d’histoire et géographie ainsi que d’enseignement moral et civique, auxquels peuvent être joints des documents artistiques permettant une approche littéraire. Tout ou partie des questionnements portent sur une thématique commune : ils invitent àdes regards croisés et àdes approches variées associant les connaissances et compétences acquises grâce aux enseignements précités.

Les candidats rédigent chacune des composantes de l’épreuve sur une copie distincte ; chaque copie est relevée àla fin du temps imparti àchaque composante de l’épreuve.

2.5.1 Première partie : analyse et compréhension de textes et de documents, maîtrise de différents langages (3 heures)

Cette première partie d’épreuve s’appuie sur un double corpus constitué de documents spécifiques aux disciplines français, histoire, géographie et enseignement moral et civique.

Ce double corpus comprend :

- au moins un document relevant de l’histoire, de la géographie ou de l’enseignement moral et civique ;

- au moins un texte littéraire d’une longueur maximale d’une trentaine de lignes ;

- au moins un document iconographique ou audiovisuel (rendu accessible par un sous-titrage adapté), d’une durée inférieure ou égale àcinq minutes.

Un document (notamment iconographique ou audiovisuel) peut, le cas échéant, être commun au français d’une part et àl’histoire, àla géographie ou àl’enseignement moral et civique d’autre part. Il donne alors lieu àdes questionnements séparés.

La compréhension des documents du double corpus est évaluée par des questions ou consignes qui prennent appui sur chacun des documents distribués. Elles engagent le candidat àrépondre àpartir de son observation, de son analyse des documents fournis et de ses connaissances. Elles l’invitent également àréagir àla lecture du corpus et àjustifier son point de vue. Elles favorisent une appropriation des documents qui servira au candidat dans la seconde partie de l’épreuve. Une des questions peut éventuellement amener àconfronter certains documents.

La maîtrise des différents langages est évaluée par des exercices engageant le candidat àcomprendre et s’exprimer en utilisant la langue française, les langages scientifiques ou les langages des arts, selon la nature des documents composant le corpus.

2.5.1.1 Première partie, première période : histoire et géographie, enseignement moral et civique (2 heures)

En relation avec les compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et les programmes d’histoire et géographie et d’enseignement moral et civique, l’épreuve est construite afin d’évaluer l’aptitude du candidat :

- àmaîtriser des connaissances fondamentales, prévues par les programmes d’histoire et géographie et d’enseignement moral et civique et àmobiliser des repères spatiaux ou temporels ;

- àanalyser et comprendre des documents en utilisant les raisonnements et les méthodes en usage pour ces disciplines ;

- àpratiquer différents langages (textuel, iconographique, cartographique, graphique) pour raisonner, argumenter et communiquer ;

- àrépondre aux questions posées ou aux consignes ;

- àrédiger un développement construit en réponse àune des questions d’histoire ou de géographie. Ce développement prendra la forme d’un texte structuré, d’une longueur adaptée au traitement de la question ;

- àmobiliser des compétences relevant de l’enseignement moral et civique pour exercer son jugement àpartir d’une question.

Exercice 1. Analyser et comprendre des documents (20 points)

- L’exercice porte sur un corpus d’un àdeux documents ayant trait aux programmes d’histoire ou de géographie et, pour certains d’entre eux, aux programmes de français, d’histoire ou de géographie. L’exercice vise àévaluer la capacité du candidat àanalyser et comprendre des documents en utilisant les raisonnements et les méthodes de l’histoire ou de la géographie, àmaîtriser des connaissances fondamentales prévues par le programme d’histoire et géographie.

- Les questions, consignes et exercices proposés ont pour objectif de guider le candidat pour vérifier sa capacité àidentifier ces documents, àen dégager le sens, àen prélever des informations, et, le cas échéant, àporter sur ces documents un regard critique en indiquant leur intérêt ou leurs limites. 

Exercice 2. Maîtriser différents langages pour raisonner et utiliser des repères historiques ou géographiques (20 points)

- Un développement construit, sous la forme d’un texte structuré et de longueur adaptée, répond àune question d’histoire ou de géographie.

- Éventuellement, un exercice met en jeu un autre langage (croquis, schéma, frise chronologique).

Exercice 3. Mobiliser des compétences relevant de l’enseignement moral et civique (10 points)

- Une problématique d’enseignement moral et civique est posée àpartir d’une situation pratique. Le candidat répond àune ou plusieurs questions qui, éventuellement, s’appuient sur un ou deux documents.

Conformément àl’article 12 de l’arrêté du 31 décembre 2015 précité, seuls les exercices prévus dans cette partie 2.5.1.1 ouvrent la possibilité, pour les élèves des classes de troisième des sections bilingues français - langue régionale, de composer en français ou en langue régionale.

2.5.1.2 Première partie, deuxième période : français (1 heure)

Comprendre, analyser et interpréter (20 points) : l’épreuve prend appui sur un corpus de français, composé d’un texte littéraire et, éventuellement, d’une image ou d’un document artistique.

La compréhension de documents littéraires et artistiques est évaluée par une série de questions qui prennent appui sur le texte et le document artistique qui peut y être adjoint.

Pour le texte littéraire, certaines de ces questions sont d’ordre lexical et/ou grammatical. Toutes les questions engagent le candidat àréagir àla lecture et àjustifier son point de vue. Elles respectent un équilibre entre au moins une question où le candidat développe sa réaction personnelle et des questions plus précises appelant des réponses plus courtes. Certaines questions peuvent prendre la forme de questionnaires àchoix multiples. Le questionnaire, qui vise àévaluer l’autonomie du candidat, ne comporte pas d’axes de lecture.

2.5.2 Deuxième partie : français - rédaction et maîtrise de la langue (2 heures)

2.5.2.1 Dictée et réécriture (30 minutes)

- La dictée (5 points) porte sur un texte de 600 signes environ, dont le thème est en lien avec le corpus de français et la difficulté référencée aux attentes orthographiques des programmes. Elle est effectuée durant les vingt premières minutes de cette deuxième partie.

- La réécriture (5 points) propose aux élèves un court fragment de texte dont il s’agit de transformer les temps et/ou l’énonciation et/ou les personnes et/ou les genres, etc. de manière àobtenir cinq ou dix formes modifiées dans la copie de l’élève. Les erreurs de pure copie ne portant pas sur les formes àmodifier sont prises en compte dans l’évaluation selon un barème spécifique (0,25 contre 0,5 ou 1 point par forme àmodifier selon les cas).

La copie est relevée dès la fin des exercices, puisque les candidats peuvent être autorisés àutiliser un dictionnaire pour le travail d’écriture prévu ci-dessous.

2.5.2.2 Travail d’écriture (1 h 30)

Deux sujets portant sur la thématique du corpus de français sont proposés au candidat, qui traite, au choix, l’un des deux (20 points)  : le premier est un sujet de réflexion, le second un sujet d’invention. Qu’il choisisse de répondre àl’un ou l’autre sujet, le candidat prend appui sur des éléments dégagés de l’ensemble du corpus de français ou, éventuellement, des deux corpus disciplinaires, pour enrichir sa réflexion. Les candidats respectent les contraintes génériques et discursives que suppose le sujet choisi. Ils mobilisent pour ce travail de rédaction les compétences et les connaissances acquises durant leur scolarité, concernant notamment la maîtrise de la langue (Domaine 1 « Les langages pour penser et communiquer Â ») et la culture portée par le domaine 5 (« Les représentations du monde et l’activité humaine Â ») du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Les candidats doivent produire un texte d’une longueur de deux pages au moins (environ trois cents mots) en s’assurant de sa cohérence. Ce texte doit être construit et doit respecter les principales normes de la langue écrite. Il en est tenu compte dans l’évaluation de ce travail.

II - Épreuve orale : soutenance d’un projet

1. Pour les candidats scolaires (mentionnés àl’article 3 de l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet)

1.1 - Durée de l’épreuve : 15 minutes

1.2 - Nature de l’épreuve : orale

1.3 - Objectifs de l’épreuve 

L’épreuve orale de soutenance d’un projet permet au candidat de présenter l’un des projets qu’il a menés au cours des enseignements pratiques interdisciplinaires du cycle 4 ou dans le cadre de l’un des parcours éducatifs (parcours Avenir, parcours citoyen, parcours d’éducation artistique et culturelle) qu’il a suivis. 

Cette épreuve orale est une soutenance : elle n’a pas pour objet d’évaluer le projet, individuel ou collectif, réalisé par l’élève, mais sa capacité àexposer la démarche qui a été la sienne, les compétences et connaissances qu’il a acquises grâce àce projet, notamment dans les domaines 1, 2, 3 du socle commun et, selon la nature du projet, les contenus plus spécifiques des domaines 4 et 5.

Les candidats peuvent choisir de présenter l’épreuve individuellement ou en groupe, sans qu’un groupe puisse excéder trois candidats. Dans tous les cas, chaque candidat fait l’objet d’une évaluation et d’une notation individuelles.

1.4 - Structure de l’épreuve

L’oral se déroule en deux temps : un exposé suivi d’un entretien avec le jury.

Dans le cas d’une épreuve individuelle, l’oral prend la forme d’un exposé par le candidat d’environ cinq minutes suivi d’un entretien d’une dizaine de minutes avec le jury. Le cas échéant, le candidat peut être guidé par le jury pour mener àbien son exposé personnel. La durée totale de l’épreuve ne peut dépasser quinze minutes.

Si l’épreuve est collective, dix minutes d’exposé, pendant lesquelles chacun des candidats intervient, précèdent quinze minutes de reprise avec l’ensemble du groupe. Le jury veille àce que chaque candidat dispose d’un temps de parole suffisant pour exposer son implication personnelle dans le projet.

1.5 - Modalités de l’épreuve

1.5.1 - Contenus de l’épreuve

L’évaluation de cette épreuve orale prend appui sur un travail engagé dans le cadre d’un enseignement pratique interdisciplinaire défini et organisé par l’équipe enseignante ou de tout autre projet qui s’intègre dans l’un des parcours éducatifs construits par l’élève.

L’évaluation prend en compte la qualité de la prestation orale du candidat, tant du point de vue des contenus que de son expression. Il est ànoter que l’évaluation de la maîtrise de l’oral est un objectif transversal et partagé qui peut être évalué par tout enseignant de toute discipline.

Le candidat peut, le cas échéant, présenter ce qu’il a réalisé (production sous forme de projection, enregistrement, réalisation numérique, etc.), mais cette réalisation concrète ne peut intervenir qu’en appui d’un exposé qui permet d’évaluer essentiellement les compétences orales et la capacité de synthèse. Elle ne peut donc se substituer àla présentation synthétique qu’elle peut cependant illustrer.

Cette épreuve orale ayant également pour objectif d’illustrer l’interdisciplinarité ainsi que la transversalité des connaissances et des compétences des différents domaines du socle commun, les examinateurs veillent àce que leur questionnement relie constamment les acquis disciplinaires et culturels àla vision globale, interdisciplinaire, du projet.

Si le candidat présente un projet portant sur la thématique « Langues et cultures étrangères ou, le cas échéant, régionales Â », il peut effectuer une partie de sa présentation en langue vivante, étrangère ou régionale, dans la mesure où cette langue est enseignée dans l’établissement.

Si le candidat a connu une expérience de mobilité internationale, il est recommandé qu’il puisse la valoriser dans son exposé.

1.5.2 - Localisation de l’épreuve, période de passation et convocation des candidats

Après avis du conseil pédagogique, le chef d’établissement fixe les modalités de passation de l’épreuve et, le cas échéant, tient compte des directives données par le recteur d’académie concernant les contraintes liées àla convocation d’éventuels candidats individuels. Ces modalités précisent notamment les dates auxquelles aura lieu l’épreuve orale, pour les candidats scolaires d’une part, et pour les éventuels candidats individuels d’autre part. Le chef d’établissement informe le conseil d’administration de ces modalités.

L’épreuve orale a lieu dans l’établissement où l’élève a accompli sa scolarité ou, pour les candidats du Cned ou les candidats individuels, dans l’établissement où ils sont convoqués pour les épreuves écrites. L’épreuve est située durant une période comprise entre le 15 avril et le dernier jour des épreuves écrites terminales de l’examen, dont les dates sont fixées par le ministre chargé de l’éducation nationale. Le chef d’établissement établit pour chaque candidat une convocation individuelle àl’épreuve.

1.5.3 - Choix du projet présenté

Le choix du projet que le candidat souhaite présenter durant l’épreuve orale est transmis au chef d’établissement par les responsables légaux de l’élève, selon les modalités fixées par le conseil d’administration. Ce choix précise l’intitulé et le contenu du projet réalisé ainsi que l’enseignement pratique interdisciplinaire et la thématique interdisciplinaire concernés ou, le cas échéant, le parcours éducatif retenu. Il mentionne aussi les disciplines d’enseignement impliquées. Le candidat fait également savoir s’il souhaite présenter son exposé en équipe (auquel cas les noms des coéquipiers sont mentionnés) ou s’il souhaite effectuer une partie de sa présentation dans une langue vivante étrangère ou régionale qui est alors précisée.

1.5.4 - Le jury de l’épreuve orale

Le chef d’établissement établit la composition des jurys. Il tient compte, pour ce faire, des dominantes des projets présentés. L’établissement suscite autant que possible la représentation de toutes les disciplines dans ses jurys. Chaque jury est constitué d’au moins deux professeurs. Pour les candidats présentant un projet mené dans le cadre d’un enseignement pratique interdisciplinaire « Langues et cultures étrangères ou, le cas échéant, régionales Â » et qui souhaitent effectuer une partie de leur prestation dans une langue vivante étrangère ou régionale, le chef d’établissement s’assure de la participation au jury d’un enseignant de la langue concernée.

Le chef d’établissement transmet aux membres du jury, au moins dix jours ouvrés avant l’épreuve orale, une liste des candidats avec la date et l’horaire de leur épreuve. Cette liste précise aussi, pour chaque candidat évalué, l’intitulé et le contenu du projet réalisé ainsi que l’enseignement pratique interdisciplinaire et la thématique interdisciplinaire concernés ou, le cas échéant, le parcours éducatif retenu. Elle mentionne aussi les disciplines d’enseignement impliquées. La liste précise aussi, lorsque tel est le cas, le nom de tous les candidats qui se présentent conjointement ainsi que la langue retenue dans le cas d’un exposé intégrant l’usage d’une langue vivante étrangère ou régionale.

Afin de valoriser l’investissement de l’élève dans le travail fourni dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires, les examinateurs peuvent élargir leur interrogation àd’autres projets ayant été réalisés au cours du cycle par le candidat.

Dans le cas d’une prestation en langue étrangère ou régionale, qu’elle soit faite pendant l’exposé ou pendant l’entretien, celle-ci ne doit pas excéder cinq minutes au total. Dans son évaluation, le jury valorise cette prestation, dès lors qu’un niveau satisfaisant de maîtrise de la langue concernée est atteint par le candidat.

Si le candidat a connu une expérience de mobilité internationale, le jury veille àinterroger le candidat sur cette expérience pour en souligner les acquis.

Les examinateurs s’assurent que leurs questions restent dans les limites de ce qui est exigible d’un élève de classe de troisième.

1.6 - Cas particuliers

Dans le cas d’élèves en situation de handicap, on veillera àadapter le choix du projet présenté en fonction de leur situation. Un aménagement d’épreuve peut aussi être envisagé si nécessaire.

Si un candidat ne se présente pas, pour un motif dà»ment justifié, àl’épreuve orale àla date de sa convocation, le chef d’établissement lui adresse une nouvelle convocation, àune date qui doit être, en tout état de cause, fixée au plus tard le dernier jour des épreuves écrites de la session de juin. Si cette nouvelle convocation n’est pas honorée, le candidat n’obtient aucun point àl’épreuve orale, sauf s’il est autorisé àse présenter àla session de remplacement, du fait d’une absence pour un motif dà»ment justifié.

Un candidat qui s’est présenté àl’épreuve orale, mais qui, pour un motif dà»ment justifié, est absent aux épreuves écrites de la session ordinaire, garde le bénéfice de la note d’épreuve orale qu’il a obtenue et passe les épreuves écrites de la session de remplacement.

Les candidats du Centre national d’enseignement àdistance (Cned) présentent l’épreuve orale conformément aux dispositions communes. Cependant, dans certains cas de force majeure, dà»ment constatée par le recteur de l’académie dans laquelle le candidat est inscrit, cette épreuve peut prendre la forme d’un dossier évalué par leurs enseignants dans le cadre du suivi de leurs acquis scolaires. Les mêmes dispositions sont accordées aux candidats bénéficiant d’une expérience de mobilité qui les empêche de se présenter dans leur établissement d’origine.

1.7 - Évaluation de l’épreuve 

1.7.1 - L’épreuve est notée sur 100 points :

- Maîtrise de l’expression orale : 50 points ;

- Maîtrise du sujet présenté : 50 points.

1.7.2 - Grille indicative de critères d’évaluation de l’épreuve orale de soutenance :

Tout ou partie des critères présentés ici peuvent servir aux établissements pour définir leur propre grille d’évaluation de l’épreuve orale.

a. Maîtrise de l’expression orale

- s’exprimer de façon maîtrisée en s’adressant àun auditoire ;

- exprimer ses sensations, ses sentiments, formuler un avis personnel àpropos d’une Å“uvre ou d’une situation en visant àfaire partager son point de vue ;

- employer un vocabulaire précis et étendu ;

- participer de façon constructive àdes échanges oraux ;

- participer àun débat, exprimer une opinion argumentée et prendre en compte son interlocuteur ;

- percevoir et exploiter les ressources expressives et créatives de la parole ;

- s’approprier et utiliser un lexique spécifique au contexte, àsavoir, le cas échéant :

  • utiliser la langue française avec précision du vocabulaire et correction de la syntaxe pour rendre compte des observations, expériences, hypothèses et conclusions ;
  • passer d’un langage scientifique àun autre ;
  • décrire, en utilisant les outils et langages adaptés, la structure et le comportement des objets ;
  • expliquer àl’oral (sa démarche, son raisonnement, un calcul, un protocole de construction géométrique, un algorithme), comprendre les explications d’un autre et argumenter dans l’échange ;
  • verbaliser les émotions et sensations ressenties ;
  • utiliser un vocabulaire adapté pour décrire sa motricité et celle d’autrui ;
  • décrire une Å“uvre d’art en employant un lexique simple et adapté ;
  • mobiliser àbon escient ses connaissances lexicales, culturelles, grammaticales pour produire un texte oral sur des sujets variés en langue étrangère ou régionale ;
  • développer des stratégies pour surmonter un manque lexical lors d’une prise de parole, autocorriger et reformuler pour se faire comprendre.

b. Maîtrise du sujet présenté 

- concevoir, créer, réaliser ;

- mettre en Å“uvre un projet ;

- analyser sa pratique, celle de ses pairs ;

- porter un regard critique sur sa production individuelle ;

- argumenter une critique adossée àune analyse objective ;

- construire un exposé de quelques minutes ;

- raisonner, justifier une démarche et les choix effectués ;

- mobiliser des outils numériques.

2. L’épreuve orale pour les candidats individuels (mentionnés àl’article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet)

Les candidats individuels présentent, au même titre que les candidats scolaires, une épreuve orale.

Les modalités en sont identiques àcelles définies supra, àl’exception des particularités suivantes :

- l’épreuve orale de soutenance d’un projet permet au candidat de présenter l’un des projets qu’il a menés au cours de sa formation ou de son activité citoyenne ou professionnelle. Ce projet doit s’inscrire dans le cadre du parcours Avenir, du parcours citoyen ou du parcours d’éducation artistique et culturelle ;

- chaque candidat individuel doit faire connaître, au moment de son inscription, l’intitulé et le contenu du projet réalisé ainsi que le parcours éducatif dans lequel il s’inscrit.

III - Épreuve de langue vivante étrangère des candidats individuels

L’épreuve de langue vivante étrangère ne concerne que les candidats dits « individuels Â », c’est-à-dire ceux mentionnés àl’article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2015 modifié relatif aux modalités d’attribution du diplôme national du brevet. Le choix de la langue vivante est effectué par le candidat au moment de son inscription, au sein de la liste établie par le ministre chargé de l’éducation nationale, dans la mesure où cette langue fait partie de celles pour lesquelles le recteur de l’académie où s’inscrit le candidat a ouvert cette possibilité.

1. - Durée : 1 h 30

2. - Nature de l’épreuve  : écrite

3. - Objectifs de l’épreuve

L’épreuve vise àévaluer les différentes capacités langagières liées àl’écrit, dans l’ordre suivant :

- Première partie : évaluation de la compréhension d’un texte écrit.

- Deuxième partie : évaluation de l’expression écrite.

4. - Structure de l’épreuve

Première partie : un texte écrit de deux cents mots maximum est proposé aux candidats. Il est choisi pour permettre l’évaluation de la compréhension au niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues. Son contenu est en relation avec les thématiques culturelles définies par les programmes et ancrées dans l’aire linguistique du ou des pays concernés. Un certain nombre d’exercices, en langue étrangère ou en français, vérifie la compréhension globale et détaillée du texte.

Deuxième partie : Les candidats rédigent un texte d’une longueur de 50 à80 mots environ. Le sujet qui leur est proposé est en relation avec la thématique culturelle du texte choisi pour la partie « compréhension Â ».

En tout état de cause, les sujets sont élaborés dans le respect strict des instructions ministérielles propres àchaque langue vivante.

5. - Instructions complémentaires

Les candidats ont le choix entre les langues vivantes étrangères enseignées dans les collèges de l’académie où ils se présentent.

Le choix de la langue doit être précisé au moment de l’inscription.

6. - Évaluation de l’épreuve

L’épreuve est évaluée sur 100 points répartis comme suit :

- Première partie : 50 points

- Deuxième partie : 50 points.

IV - Calendrier des épreuves (pour les académies métropolitaines)

Première journée des épreuves écrites :

- Matin : - épreuve écrite de langue vivante étrangère [candidats individuels] [1 h 30]

- Après-midi : Épreuve 1 écrite commune àtous les candidats (« Mathématiques, Physique-Chimie, Sciences de la vie et de la Terre, Technologie Â ») [3 h]

  • 13 h - 15 h : Mathématiques ;
  • 15 h 15 - 16 h 15 : Physique-Chimie ou Sciences de la vie et de la Terre ou Technologie (ou disciplines spécifiques pour les candidats de série professionnelle).

Durant la pause, les candidats sont maintenus dans la salle d’examen.

 

Deuxième journée des épreuves Ã©crites et, pour certains candidats, d’épreuves orales :

Épreuve 2 écrite commune àtous les candidats (« Français, Histoire et Géographie, Enseignement moral et civique Â ») [5 h]

- Matin : Analyse et compréhension de textes et de documents, maîtrise de différents langages 

  • 9 h - 11 h : Questionnaire portant sur le corpus « Histoire et Géographie, Enseignement moral et civique Â » ;
  • 11 h 15 - 12 h 15 : Questionnaire portant sur le corpus « Français Â ».

Durant la pause, les candidats sont maintenus dans la salle d’examen.

- Après-midi : Rédaction et maîtrise de la langue

  • 14 h - 14 h 30 : Dictée et réécriture ;
  • 14 h 30 - 16 h : Travail d’écriture.

Épreuve orale

Les candidats scolaires peuvent être amenés àpasser leur épreuve orale àpartir du 15 avril et jusqu’au dernier jour des épreuves écrites inclus.

Les candidats du Cned et les candidats individuels sont convoqués àune date la plus proche possible de celles des épreuves écrites qui constituent la limite de convocation àcette épreuve orale.


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